Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A la découverte de mes ancêtres
5 novembre 2020

F comme Franchon

Nous sommes du côté paternel de ma mère.

J'ai choisi ce nom car je le trouvais rafraîchissant. Quelques recherches supplémentaires vont me permettre d'agrandir la famille et d'en savoir un peu plus sur eux. D'abord au vu de certains actes le nom Franchon, serait peut-être plutôt Françon ou François. L'accent du pays faisait peut-être entendre un «ch » et le nom se serait transformé? Il est toujours présent dans le Loir-et-cher et surtout à Montrieux, La Ferté-Beauharnais et Neung. Entre 1966 et 1990 il y a eu 5 naissances de porteur du nom.

 

En ce jour de Noël 1655 c'est l'effervescence qui règne au sein du foyer de Pierre Franchon et de Noëlle Charrier.

Noëlle est alitée encore transpirante et épuisée. Autour d'elle un va et vient lui font tourner la tête. On vient de lui présenter un petit bout de chou qui braille à qui mieux mieux, une petite fille qu'on est en train d'emmailloter près de la cheminée. Son père est nerveux, il doit l'emporter bien emmitouflée, car il fait un froid terrible dehors. Le curé les attend à l'église saint-Baumer pour procéder au baptême. Pierre Bergerat a été prévenu et les y retrouvera car c'est lui le parrain, Renée Leroy la future marraine est déjà là et prépare de quoi fêter l’événement au retour de l'église. Renée n'a pas envie de lui donner son prénom comme il est de coutume, car aujourd'hui est un jour spécial, c'est Noël, elle l'appellera donc Noëlle comme sa mère. Avant il faut qu'elle emmaillote Pierre que cette agitation fait pleurer. Il ne sait pas encore marcher, elle va le coucher le temps du baptême bien attaché dans le lit au pied de celui de sa mère.

 Cette petite Noëlle vient de voir le jour à Bauzy en Sologne. C'est une région boisée, très humide parsemée d'une multitude de petites mares et d'étangs.

Dans trois ans elle sera déjà orpheline de père. Pierre disparaîtra le 8 juin 1658 à l'âge de 27 ans, emporté probablement par une de ces maladies pulmonaires qui affecte la région ou par le paludisme qui est une vraie plaie. Il était né le 8 mai 1631 à Veilleins, 3e enfant sur 8. Sa femme se remariera avec Félix Duézard, notaire à Montrieux chez qui ils iront tous vivre. Il est également procureur ce qui conférera à la famille une certaine position sociale qu'elle avait déjà, le père de Pierre était appelé : Maître. Une petite sœur viendra compléter la famille : Angélique.

Le grand-père Maistre Pierre, est né le 25 novembre 1595 à Vernou. Il se marie avec Marie Denis mais j'ignore où pour le moment. Ils auront 8 enfants.  Ils habitent la Gittonière à Veilleins et il y décède le 5 novembre 1647. Marie va aller vivre à Vernou chez un de ces enfant peut-être  et y décédera le 25 janvier 1669. On aime le chiffre 25 dans cette famille ! Elle sera inhumée dans l'église Saint-Martin vis à vis du font baptismal. Vont assister à l'enterrement, son fils Silvain, Jean Garnier, Mathieu Gau, Maistre Félix Duezard son gendre, notaire à Montrieux. 

Cadastre napoléonnien Section A dite des Touches Vieilleins 1830

Cadastre napoléonien P 2/270/2 section A dite des Touches à Veilleins 41.

La Gitonnière sur le chein des Touches à Veilleins 41

Extrait Google map La Gitonnière à Veilleins 41

 

La Gitonnière

La Gitonnière actuellement devenue gîte.

La génération précédente c'est Michel Franchon et Espérance Georges qui vécurent la plus grande partie de leur vie durant le XVIe siècle, ils furent les parents de Maistre Pierre Franchon, Jean, curé de Vernou, et  Martin qui épousera Elisabeth Renier.

Lettre F comme Franchon

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
A la découverte de mes ancêtres
  • La recherche de mes ancêtres à raison de milliers d'heures de recherches m'ont donné envie de faire partager leurs petites histoires et celles rencontrées au fil des actes d'Etat-civil....
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité