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A la découverte de mes ancêtres
1 novembre 2019

A comme Alexandrine Garnaud-Pichat

                                                           

Pour mon premier challenge de A à Z j'ai choisi de parler d'une jeune femme dont la correspondance se trouvait au milieu d'un ensemble impressionnant de papiers de famille. 

Cela s'est imposé à moi très facilement du fait du prénom de son auteur: Alexandrine. Bien sûr j'ai compris très vite qui était Clémentine à qui s'adressait ce courrier et j'ai voulu en savoir plus sur son amie à la plume acérée et certainement à la langue bien pendue. Très vite je m'attache ; je la vois rire, pleurer, dire des vacheries, élever ses enfants, perdre des amis....

Alexandrine signe de ce prénom mais elle a reçu au baptême les prénoms de Marie, Charlotte, Alexandrine GARNAUD. Elle est née le 22 juillet 1830 à Sainte-Menehould dans la Marne. C'est son père Jean Nicolas qui est venu la déclarer. Il a 51 ans, il est juge et premier adjoint au Maire de Ste-Menehould et sa femme se prénomme Alexandrine, Françoise MOREL. Il l'a épousé un an auparavant après le décès de sa première épouse Jeanne FLORION avec qui il a eu une fille qui a 24 ans à la naissance d' Alexandrine.

Le père d' Alexandrine décède le 29 août 1844 à Sainte-Menehould. Lorsqu'elle se marie le 22 avril 1851 elle habite Vouziers dans les Ardennes où elle est venue vivre après le décès de sa mère qui a eut lieu le 13 janvier 1851. Un conseil de famille a été constitué dont le représentant est Charles, Henri, Louis BUFFET son cousin germain âgé de 34 ans, ancien Magistrat demeurant à Vouziers, ce qui explique son déménagement probablement chez sa tante. (Sainte-Menehould est distante d'une quarantaine de kms de Vouziers.)

En trois mois et demi Alexandrine fait connaissance avec son futur mari, Il s'agit de Félix Étienne Rodolphe PICHAT, Juge au tribubal civil de Vouziers, de 11 ans son aîné, né le 16 août 1819 à Saint-Jean-de-Bournay dans l'Isère près de Vienne. Vouziers était une sous-préfecture très animée. Les notables se rendaient visite, les bals y étaient nombreux. Elle et son mari y ont crée une amitié très forte avec Clémentine Hocquigny qui est devenue la marraine de leur premier enfant Roger. Quand deux ans plus tard son époux est muté à Valence, Alexandrine et Clémentine vont avoir des conversations épistolaires importantes. Je ne possède que celles écrites par Alexandrine où parfois son mari y rajoutait un petit mot comme ici : «... il me semble que je vais passer encore une soirée avec vous à danser et à raconter des histoires. C'était le bon temps. Mais nous sommes dispersés comme autrefois les habitants de la Tour de Babel qui, à force de rire expièrent les jalousies du Paradis. Je songe à vous revoir pourtant, aussi je vais souvent visiter les travaux du chemin de fer.…. Si vous étiez ici nous serions allés au bal ensemble mais nous avons mieux aimer passer notre soirée au coin du feu à parler de vous. Voici j'espère la preuve d'une amitié robuste, ne riez pas car mon cœur se fend en deux en pensant à la distance qui nous sépare. » Valence le 7 janvier [après1854].

Je choisirai donc mes sujets dans les 93 lettres écrites par Alexandrine entre les années 1854 à 1865.

Vouziers vue générale

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Commentaires
M
Très sympathique. Dès que le temps me le permettra je viendais lire la suite.
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  • La recherche de mes ancêtres à raison de milliers d'heures de recherches m'ont donné envie de faire partager leurs petites histoires et celles rencontrées au fil des actes d'Etat-civil....
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