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A la découverte de mes ancêtres
20 novembre 2019

Q comme "que je suis méchante !"

 Alexandrine lance souvent des petites piques acerbes au sujet de certaines de ses amies, notamment une qu'elle a laissé à Vouziers, la femme du substitut du Procureur de la République près le tribunal de Vouziers, Jean, Jules, Terence Cotelle. Celle-ci s'appelle olimpe Besson, est née à Hermonville (51) le 12 mars 1827 ; elle a donc 3 ans de plus qu' Alexandrine.

  ..."Mr Cotelle a un beau cachet, une toque en faisceau, une main de justice et son chiffre dans une balance, c'est joli ça fait royal. Mon beau-frère qui était là, a cru que cette lettre venait de la chancellerie et que nous étions pour le moins nous même président". (Fontainebleau 5 sept 1854)

 "Nathalie viendra à St-Jean dans les premiers jours du mois prochain je pense, elle nous a bien invité à aller à l'exposition mais nous n'irons à Paris que l'année prochaine si toutefois Roger et Jeanne vont bien. Dites moi ce que Mme Cotelle a rapporté de l'exposition, elle m'avait dit que son mari devait lui faire un cadeau de ce qui lui plairait le plus, elle a peut-être rapporté les diamants de la couronne ou une machine à vapeur". (Valence 17 août 1855)

  "Hier j'ai eu aussi la visite de Mme Guichard, elle efface complètement son époux par la taille et aussi la dignité ….........Dites moi ce que vous faites à Primat, avez vous des visites, Mme Cotelle est -elle revenu des Vie...thermes. J'ai pensé à une chose l'autre jour, puisqu'elle n'a pas de voiture, dites lui de se faire faire une chaise à porteur, ça lui irait pas mal, moi j'en voudrais bien une allez" ! (Valence1858 /07/08)

  "Nous avons reçu hier les photographies des époux bien faux cols, Mr regarde à droite et Mme à gauche, elle a conservé l'air dominateur la belle Olympe, quant à son procureur depuis qu'il est chauve il a l'air de tourner au bonhomme, décidément je me trouve fort méchante. Je ne veux plus plaisanter sur mon prochain. …..Je vous dit me moquer mais je les aime pourtant bien et je demeurerai à Vouziers que je les verrai comme nous les voyions". (Mardi 21 juillet [1857] St Jean)

 ..."Racontez moi si votre tonton vous fait toujours brûler les lettres que vous m'écrivez, si Mme Cotelle a une robe de Brocard "….

(1858-01-15 Valence ) non datée

..."donne t-elle des petites soirées dans son salon d'or ?" (Valence 1er novembre)

 De temps en temps elle s'attaque à d'autres proies....

 "Figurez-vous que j'ai cru que vous me faisiez part de votre mariage en ouvrant votre lettre, la première chose que j'ai vu c'est : j'ai accordé la main «  j'étais émue, puis j'ai vu qu'il s'agissait de cette vieille roule ta bosse et ça ne m'a plus fait aucune impression. ...Je ne veux pas vous demander les cancans, j'ai peur que ce soit mille horreurs. Je viens de me quereller avec mon époux, je lui ai dit que j'étais bien plus tranquille quand il était à Valence et que je ne m’ennuierais pas quand il serait parti. Il faut que j'aille faire la paix parce qu'il n'a pas encore reparu à la maison". (St-Jean 21 août [1857])

 .."si ce poupon allait se décider à venir et à ressembler à son papa, il ferait tout aussi bien de se laisser désirer..." (Valence novembre 1857 )

"Quelle journée triste pour la pauvre Madame Cotelle, s'est-elle privée du plaisir d'y aller (au bal), à sa place j'aurais préféré faire une entrée triomphale dans un haquet, plutôt que de rester au coin de mon feu, Dieu quelle journée triste pour le pauvre Mr Cotelle, il a dû être contredit plus d'une fois. Comment Mr Duparc est remarié, il mérite bien d'avoir une femme désagréable, car on ne trouve pas deux fois une femme aussi bien et aussi charmante que celle que nous avons connue.

A propos de mariage, une maison de Lyon ayant pour spécialité de s'occuper de ces sortes de choses a écrit à Mr Pichat pour lui offrir une veuve de 32 ans ayant 100.000 f rs et pas d'enfants. Il voulait écrire des injures, puis en approfondissant la chose, on a découvert qu'il s'agissait d'un autre juge à Valence qui cherche avec acharnement à se caser d'une manière quelconque". (St Jean de Bournay 9 octobre 1859)

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  • La recherche de mes ancêtres à raison de milliers d'heures de recherches m'ont donné envie de faire partager leurs petites histoires et celles rencontrées au fil des actes d'Etat-civil....
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